Les problématiques et enjeux sont nombreux lorsqu’il s’agit de contracter un prêt immobilier en tant qu’expatrié ou non résident. Que faut-il prendre en compte dans ces conditions ?
En effet, plusieurs enjeux sont à considérer. Premièrement, la tendance baissière du taux d’emprunt en France (niveau historiquement bas). Cela permet aux expatriés de bénéficier quasiment, et au même titre qu’un résident français, d’un crédit immobilier sur une longue durée. Effectivement, il est possible d’obtenir un prêt à taux intérêt fixe en moyenne de 1,5% et au maximum inférieur à 3% (environ de 2,8%). La période post crise a permis une forte diminution des taux d’intérêts, et donc d’acquérir des crédits immobiliers plus facilement. Aussi il est intéressant d’un point vu fiscal d’investir dans l’immobilier en France, lorsque l’on est expatrié. La convention fiscale internationale signée entre la France et de nombreux pays offre une forme d’exonération. En effet, ils ne sont pas soumis à la double-imposition des revenus de source française. Dans ces conditions, les expatriés, après contraction d’un prêt immobilier et perception de revenus locatif seront uniquement imposés sur ces derniers. Par ailleurs, la durée de prêt peut être élevée à 25 ans maximum, ce qui est d’autant plus avantageux lorsque les taux d’intérêt sont à bas niveaux. Enfin, les individus expatriés ou non-résidents ont la possibilité d’être financés à 80% voir 90% de leur emprunt sous certaines conditions. Autrement dit, l’apport initial de ces derniers est très faible. Cependant, certains aspects peuvent être plus ou moins décisifs à l’acquisition d’un prêt immobilier : Il ne faut donc pas les sous-estimer.
Bien que l’apport en capital soit assez moindre (calculé en fonction du pourcentage du financement octroyé par la banque), il faut garder à l’esprit que davantage d’apport constitue une sureté pour les banques françaises et donc la possibilité d’obtenir un crédit immobilier plus facilement (le coût de celles-ci se voit réduit). Ce même principe s’applique également au montant de l’épargne dont l’individus expatrié/non-résidents disposent. Effectivement, posséder davantage d’épargne est une preuve qui justifie votre capacité à rembourser un emprunt. Néanmoins la problématique principale repose sur la profession exercée par l’expatrié ou le non-résident. La faisabilité d’un dossier s’appuie en partie sur ce critère. En effet, plus la société pour laquelle ils travaillent est reconnue, et située dans les pôles économiques dominants, que sont l’Amérique du Nord, l’espace économique européen, l’Asie orientale (Japon, Singapour, Chine), plus les banques françaises seront disposées à attribuer des crédits immobiliers. Or, l’attrait est plus restreint pour ces dernières, si l’expatrié exerce une activité professionnelle libérale (Ex : travailleur indépendant). Ces critères ont pour objectif d’apporter davantage de précision sur la stabilité des revenus de l’individus en question. Ainsi vos chances d’obtenir un prêt immobilier en tant qu’expatrié/non-résident sont plus élevé si vous travaillez pour une multinationale, établie dans les grandes métropoles mondiales. Toutefois, le critère de résidence et professionnel peuvent se substituer à eux même. Les banques seront toutes aussi attraites à accorder un crédit immobilier à un expatriés/non-résident indépendant financièrement, mais résident dans l’une des grandes agglomérations mondiales, ou travaillant pour une multinationale reconnue, mais vivant dans des territoires plus ou moins marginalisés dans la mondialisation (zones de conflit exclus). Enfin, certains facteurs, moins conséquents, peuvent être notamment influent. C’est le cas de l’âge du concerné. En effet, lorsque l’expatrié/non-résident atteint les 60 ans, la banque peut demander un justificatif de retraite futur. Enfin, il faut savoir que les banques ne prêtent pas au-delà de 75 ans du fait que l’assurance prêt ne soit plus mesure de couvrir l’individus au-delà de cet âge. Néanmoins il est tout à fait possible de proposer à la banque une délégation d’assurance et de souscrire à une assurance jusqu’à 85 ans, voir 90 ans.