Vous êtes expatrié ou non-résident ? Vous êtes découragé par la distance qui vous empêche d’investir dans l’immobilier en France et vous ne savez pas si vous pouvez y arriver ? Ne laissez pas votre statut d’expatrié/non-résident vous bloquer… Voici 5 fausses idées courantes chez les expatriés/non-résidents.
Idée fausse no. 1: Difficile de décrocher un prêt immobilier avec un statut d’expatrié/non résident
Obtenir un prêt immobilier en France quand on travaille dans un autre pays, est-ce si compliqué ? Les conditions d’un prêt pour expatrié peuvent légèrement différer, mais il est encore possible d’emprunter auprès de votre banque en France pour financer l’appartement sur lequel vous vous êtes fixé. Les tarifs proposés aux expatriés et non-résidents sont légèrement supérieurs à ceux des emprunteurs résidents en France (entre 0,2% et 0,5%), mais la situation est toujours favorable, avec des taux historiquement bas qui restent intéressants pour les particuliers.
Grâce à l’aide d’un réseau de courtiers, avec une compréhension inégalée du marché et des pratiques bancaires, plusieurs institutions spécialisées dans le financement immobilier pour expatriés/non-résidents, peuvent vous aider à organiser le financement de votre projet. En analysant votre situation, en évaluant votre capacité d’emprunt et en vous conseillant sur les meilleurs fournisseurs pour vous aider dans vos démarches.
Idée fausse no. 2: Revenir en France pour signer l’acte de vente est obligatoire
Assurer un investissement immobilier en France depuis l’étranger n’a jamais été aussi facile. Grâce à la technologie moderne (Internet, le cloud, les signatures électroniques, etc.), votre présence physique ne sera plus nécessaire pour signer des documents. Vous pouvez tout faire à distance depuis votre pays d’expatriation sans jamais avoir à vous installer en France. Néanmoins, il faudra prendre des dispositions pour confier la tâche à une personne proche et lui préparer une procuration afin qu’elle puisse signer les documents légaux en votre nom.
Idée fausse no. 3: Vous prenez un gros risque en achetant une propriété sans aller la voir
De nos jours, visiter un appartement ne veut pas dire que vous devez y poser les pieds. Grâce aux moyens informatiques, vous aurez accès à des plans détaillés, des rapports avec de nombreuses photos, etc. Comme si vous y êtes pratiquement vous-même! Pour vous assurer que vous prenez la bonne décision, il est très important d’établir des critères de sélection précis, de vous renseigner sur le quartier, les modifications / travaux en cours ou à venir, ainsi que de lire les procès-verbaux des assemblées générales annuelles des copropriétaires.
Idée fausse no. 4: Les expatriés/non-résidents ne peuvent pas bénéficier des régimes conçus pour réduire le montant des taxes
L’investissement locatif pour expatrié en France est un excellent moyen pour réduire votre facture fiscale. Et cela vaut aussi pour les expatriés/non-résidents. Le régime «LMNP» (bailleur de biens non professionnels non meublés), qui s’applique si vous louez un appartement meublé, vous permettra par exemple de bénéficier d’un abattement de 50% de vos revenus locatifs au titre du régime forfaitaire, ou vous permettra de déduire de vos revenus locatifs toutes vos dépenses et amortissements si vous optez pour le régime réel. Si vous investissez dans un vieil appartement et que vous le faites en place, vous avez le droit d’utiliser l’outil «déficit immobilier» pour réduire votre impôt.
Idée fausse no. 5: En étant expatrié, il est difficile de rechercher des locataires et de gérer la location
Investir avec succès dans la location en France ne se limite pas seulement à l’achat d’un appartement. Cela implique également de louer cet appartement et d’optimiser le taux d’occupation pour vous assurer un revenu maximum. C’est un autre domaine où l’aide de la part des spécialistes est indispensable. L’assistance d’un agent spécialisé par exemple est sollicitée. Elle pourra organiser en votre nom des visites, examiner les demandes des bailleurs potentiels, conclure des contrats, s’occuper des réparations éventuelles et s’efforcer de limiter les périodes pendant lesquelles la propriété restera vide.