Une grande partie des expatriés ou non-résidents ne parviennent pas à obtenir un prêt immobilier, et de ce fait stagne sur l’échec. Pourtant, d’autres y trouvent une réelle opportunité. Ainsi, quels critères justifient les avantages offerts en tant que résident ? Quelles sont les causes de refus des banques françaises à l’obtention d’un crédit immobilier ?
La fiscalité est l’un des aspects majeur et avantageux à l’investissement immobilier lorsque l’on est expatrié (dont la résidence fiscale est hors de France). Ces derniers, tout aussi bien que les résidents sont imposés sur leur revenus immobiliers (de provenance française). A la différence des résidents français, les expatriés bénéficient d’un avantage non négligeable : Les conventions fiscales internationales signées par la France et par la grande majorité des pays. En effet, cela permet d’éviter une double peine, à savoir une double imposition sur les revenus de source française, dont les revenus locatifs. Par exemple, si un expatrié français résidant en Espagne, en obtenant un crédit immobilier, parvient à percevoir des revenus, ces derniers seront uniquement imposés en France, et non dans les deux pays. Autrement dit, l’individu expatrié, en plus de ces autres revenus (perçus en Espagne par exemple) n’est pas imposé à la tranche marginale, contrairement à un résident français, dont les impositions augmentent à mesure que ces revenus suivent la même tendance.
Aussi le taux d’emprunt immobilier est considéré à tort comme étant très élevé pour un individu expatrié. Bien qu’en moyenne ce taux soit légèrement plus accru que celui des résidents, ce dernier tant à diminuer depuis la fin de la crise des dettes souveraines. Effectivement, il est possible d’obtenir un crédit immobilier à des taux fixes très attractifs, généralement inférieur à 3% sur une longue durée (20 ans). Néanmoins, ce marché, caractérisé par la spécificité de sa clientèle, est souvent exposé à des risques d’accroissement du taux d’intérêt des banques.
Il existe cependant plusieurs contraintes pouvant être source de blocage à l’obtention d’un crédit immobilier, lorsque l’on est expatrié ou non-résident.
D’une part, le pays de résidence peut affecter les possibilités de financement au prêt d’un établissement de crédit. En effet, plusieurs indicateurs, tels que les rapports effectués par WorldBank, l’IPC (indice de perception de la corruption), etc. influencent l’attrait des banques françaises à octroyer un crédit. Ainsi, plusieurs territoires ressortent régulièrement, notamment ceux d’Afrique sub-saharienne (Yémen, Somalie), du Nord (Libye), Ouest, Asie-pacifique (Afghanistan, Corée du Nord, Iran), Amérique du Sud (Venezuela). Ce critère n’est pas définitif, et dépend en réalité de la situation professionnelle du non résident, ou de l’expatrié. En effet, un résident expatrié/non-résident d’Afrique de l’ouest aura plus de chance d’obtenir un prêt immobilier s’il travaille pour une grande ou moyenne société basée dans les principales aires commerciales (Américaines, Asiatiques, ou Européennes). Ainsi le type de société n’est en aucun cas à négliger. Il représente l’une des principales garanties aux conditions de financement pour les banques.
En résumé, le profil « expatrié » présente deux avantages principaux : en termes de fiscalité, de taux d’emprunt. Seulement, certaines contraintes telles que le pays de résidence (confronter à certains indices), l’influence de la société pour laquelle l’individu exerce une profession peuvent faire office de barrage à l’acquisition d’un crédit immobilier.